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La Nintendo Game Boy Micro

La Game Boy Micro
Suite au lancement de la
Game Boy en 1989 (en France en
1990), puis de la Game Boy Pocket
(1995), puis par la Game Boy Color
en 1998 ... puis la Game Boy Advance
(2001) et la Game Boy Advance SP
(2003)... Suite à tout
ça donc, Nintendo se dit
"Tiens, ça serait bien de
sortir une Game Boy qui tient
vraiment dans la poche !".
Et voici donc la
dernière Game Boy
conçue par Nintendo, sortie
fin 2005 en France. Alors
lààààà,
ouiii, je vous entends dire "c'est
trop récent !!!". Certes.
Mais j'ai mes raisons, et c'est mon
site :)
Vendue à 2,4
millions d'exemplaires (un peu
faiblard, Nintendo a vendu 64
millions de Game Boy et Game Boy
Pocker), la console est vraiment
destinée à être
petite et on peut dire que le pari
est atteint puisqu'elle est aussi
petite que son chargeur. Son prix de
vente (qui n'a pas baissé je
crois) était de 99 euros TTC.
ASPECT GENERAL
La console est belle.
Magnifique même, pour être
honnête. Pas 1mm de perdu, TOUT
est optimisé pour contenir la
taille (101x50x17.2mm) et le poid qui
atteind le record de 80 grammes.
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De gauche
à droite : un
bouton ON/OFF, une croix
directionnelle, deux
boutons SELECT et START,
un petit haut-parleur
ridicule, deux boutons A
et B, une prise casque
standard et en dessous un
port cartouche (oui, en
dessous... c'est assez
original) |
Sur le dessus de
la console, deux boutons
argentés L et R, et
un port de chargement de
la batterie/connexion.
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Sur un des côtés, pas de
potentiomètre pour le volume
mais un bouton +/-.
On retrouve donc une coque
très bien finie,
métalisée, disponible en
standard en plusieurs versions (bleu,
vert, noir, argent, rose, et une
version Famicom). Le toucher des
boutons est parfait, comme d'habitude
chez Nintendo.
Le premier choc quand on la
voit c'est évidemment sa
taille. Pour autant la prise en main
est très bonne, sauf
peut-être les boutons L et R qui
sont durs à utiliser avec des
énormes paluches comme les
miennes.
L'écran est
également minuscule, bigleux
s'abstenir, en revanche il est
rétro-éclairé,
déjà, pas comme les Game
Boy Advance précédentes,
et d'une très bonne
qualité.
Dernier point : la console
fonctionne avec une batterie
(hélas... car ça ne
tiendra pas les années...) et
son chargeur est spécifique
à cette version.
CARACTERISTIQUES
TECHNIQUES
Système :
On est loin du Z80
utilisé sur la Game Boy
première du nom !
L'architecture de base part de la
plateforme Game Boy Advance, à
laquelle on a retiré la
compatibilité avec les anciens
jeux Game Boy. C'est très
dommage, mais bon, les cartouches
auraient dépassé de la
console de toutes manières. La
console gagne un écran à
luminosité variable à 5
niveaux d'intensité.
La console utilise un
processeur ARM 32 bits (ARM7TDMI),
tournant à 16,8 Mhz. C'est plus
de 5 fois moins puissant que la Nokia
N-Gage que j'ai testée
récemment, et pourtant
ça parait franchement
équivalent (hors 3D).
La console est
secondée par un CISC 8 bits, de
type Z80. Je précise
"type", car je ne suis pas certain que
le processeur soit un Zilog, je
parierai plutôt pour un Sharp...
Bien que dans toutes les parutions
techniques ce processeur soit
uniquement identifié comme
responsable de la compatibilité
avec les anciens jeux Game Boy, nous
nous trouvons face à une
contradiction puisque ce processeur
EST présent sur la console mais
que la console N'EST PAS compatible.
Pas de certitude, mais à mon
avis ce 8 bits est utilisé pour
la gestion du son et comme
contrôleur, exactement comme sur
une Sega Mégadrive.
La mémoire est
adaptée aux capacités de
la console (rapide et peu abondante) :
2Ko de WRAM + 96Ko de VRAM internes au
CPU, et 256Ko de RAM externe. Deux
fois un CPC quoi ;)
La console accepte des
cartouches au format Game Boy Advance,
d'une capacité comprise entre
256Ko et 4Mo.
Partie sonore :
Rien de bien certain ici, mais forte
présomption d'utilisation du
clone de Z80 pour la gestion du son,
en 4 voies stéréo. Pour
comparer, la Sega Mégadrive
utilise aussi un Z80 comme chip son.
Partie graphique :
L'écran
rétroéclairé,
d'une très bonne facture,
possède une définition
de 240x160, et une palette de 32 768
couleurs (soient 15 bits). La
luminosité est réglable
sur 5 niveaux via la combinaison
<touche L + volume>
Périphériques
:
Sacoches, loupes,
câbles multi-joueurs... c'est
bien une Game Boy :)
Le meilleur accessoire reste l'EZ
Link, cartouche programmable vous
permettant de stocker plusieurs jeux
sur une cartouche (illégal si
vous téléchargez un jeu
que vous ne possédez pas).
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AVANT |
APRES
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PERFORMANCES
/ LUDOTHEQUE
Les performances de la Game
Boy Micro ne sont pas "transcendantes"
pour une console sortie en 2005. En
comparaison, la Sony PSP sortie en
2004 possède un processeur MIPS
32bits tournant à 333Mhz, et 2
processeurs 3D. Je ne parle pas de la
RAM...
Mais d'un autre
côté, Nintendo a su jouer
sur ce côté
dépassé pour proposer
une console homogène, avec une
taille réduite, une bonne
autonomie, et surtout une
ludothèque ultra fournie.
Dans la famille Game Boy
Advance il y a eu trois jeux à
succès : Pokémon Rubis,
Saphir et Emeraude. Un cauchemar,
voire une honte, c'est selon. Ca
prouve en tous cas que les enfants
sont mal éduqués, en ce
moment.
A part ces daubes
infâmes, on trouve de bons jeux
:
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Mario Kart : Super
Circuit |
Metroid Fusion
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Doom |
Castlevania :
Harmony of Dissonance
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PROBLEMES
DE COLLECTIONNEUR
Trop tôt. Bien trop
tôt. Mais l'ensemble est
très bien fini, et vieillira
bien. En revanche la batterie est un
vrai problème, sachant de plus
que la console n'est absolument pas
faite pour être
démontée (les vis ont un
format propriétaire), les
pièces détachées
seront rares...
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Sources :
- Wikipedia
- Nintendo
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